AVLL - Association Voiles Latines Lacustres

Que voguent

les Voiles latines

L'Aurore

Unique exemplaire naviguant de cochère

Réplique d’une cochère de 1828.

Construction par des demandeurs d’emploi puis des bénévoles au chantier naval de Pierre-Marie Amiguet au Bouveret de 1999 à 2000

Mise à l’eau à Saint-Gingolph en 2000

Propriétaire : Association Les Amis de la Cochère à Saint-Gingolph, Suisse
Port d’attache : port de Saint-Gingolph

Gestion : bénévoles (Association Les Amis de la Cochère)

La Demoiselle

Premier et unique voilier école de Suisse

Réplique inspirée d’une barque valaisanne de 1830.

Construction : coque construite par des demandeurs d’emploi de juin 1997 à février 1999 et poursuite des travaux à Villeneuve. Gréement réalisé en 2006-2007 par le constructeur naval de Villeneuve Jo Nicolet. Mise sous voiles le 7 juillet 2007 et homologation le 15 juillet 2011.

Propriétaire : Association La Barque des Enfants à Vevey
Port d’attache : embouchure de l’Eau Froide à Villeneuve Noville
Gestion: bénévoles Association La Barque des Enfants à Vevey

Les voiles latines

Les voiles latines
Les voiles latines sont un type de voiles utilisées principalement sur les bateaux traditionnels de la Méditerranée. Elles sont caractérisées par leur forme triangulaire et leur disposition parallèle à l’axe du navire.

Une révolution technique
Ce qui distingue les voiles latines des autres types de voiles, comme les voiles carrées, c’est leur capacité à être inclinées par rapport à l’axe du navire. Cette innovation a constitué une véritable révolution technique. En ajustant l’angle de la voile et en utilisant les éléments du gréement, les marins peuvent exploiter au mieux la force du vent et manœuvrer plus facilement.

L’origine de la voile moderne
La voile latine est à l’origine de presque toutes les voiles modernes, à l’exception des voiles en forme d’aile d’avion. Elle a ouvert la voie à des innovations ultérieures en matière de navigation et continue d’influencer la conception des voiles à ce jour.

Adaptabilité et facilité d’utilisation
Une particularité des voiles latines est leur capacité à être hissées ou abaissées rapidement. Cela les rend adaptées à la navigation dans des zones où les conditions météorologiques peuvent changer rapidement. Les voiles latines sont également appréciées pour leur simplicité de conception et leur facilité d’utilisation.

Un patrimoine maritime
Aujourd’hui, bien que les voiles latines soient moins courantes sur les navires modernes, elles continuent d’être utilisées dans certaines régions de la Méditerranée et dans l’océan indien. Elles font partie du patrimoine maritime de nombreuses cultures méditerranéennes et sont parfois utilisées lors de régates et de festivals nautiques pour célébrer l’histoire et la tradition maritimes.

La Neptune

Monument historique à Genève

Construite et mise à l’eau au chantier du Locum (Commune de Meillerie, Haute-Savoie) en 1904, propriété de la Fondation Neptune, Portier Frères, Robert Thorens, État de Genève

Port d’attache : Quai des Eaux-Vives à Genève
Charge : 75-80 m3 / 120 tonnes
Classée monument historique par le Canton de Genève en 1993
Entretien : reconstruction par des constructeurs navals bretons de 1973 à 1975 à Corsier (GE), pont changé en 1985, reconstruction par le chantier du Guip de Brest de 2004 à 2005 au Port-Noir (GE), pont changé en 2021.

La Fondation Neptune compte 2 patrons professionnels et des bateliers bénévoles de l’Association des Bacounis de la Neptune.

La Vaudoise

Monument historique du Canton de Vaud

Construite et mise à l’eau au chantier du Locum (commune de Meillerie, Haute-Savoie) en 1932 sous le nom de «la Violette»; elle devient la Vaudoise en 1948.

Propriétaires : Eloi Giroud, Confrérie des Pirates d’Ouchy (1948)
Port d’attache: port de plaisance d’Ouchy
Charge : 30 m3/50t
Classée monument historique par le Canton de Vaud en 1979
Entretien : 1ère restauration au chantier Sartorio à Mies de 1980 à 1982 ; restauration générale à Ouchy par le chantier du Guip de Brest de 2014 à 2015. La Vaudoise qui a été la première barque sauvée, a permis de sauvegarder le savoir-faire lié aux voiles latines du Léman.
Déplacements hors du Léman : lac des Quatre-Cantons en 1987; rassemblement de vieux gréements à Brest, France en 2004.
Gestion : bénévoles (Confrérie des Pirates d’Ouchy).

La Liberté

Plus grande voile du Léman et de Suisse

La galère La Liberté est une réplique d’une galère méditerranéenne réalisée entre 1992 et 2002 par plus de 650 demandeurs d’emplois.

L’idée de construire “La Liberté” est née afin de fournir des programmes d’occupation aux demandeurs d’emploi, de préserver leurs compétences et leur permettre de transmettre leur savoir- faire, tout en leur donnant une motivation et de la confiance.

Elle est mise à l’eau le 23 juin 2001 et son exploitation débute dès 2002. « La Liberté » est un bâtiment unique par sa taille, son histoire sur le Léman.

La galère peut accueillir 110 passagers pour les sorties à moteur et 60 pour des navigations à voiles.
Momentanément la Liberté ne navigue plus, un nouveau concept afin de relancer son exploitation est en développement.

Voiles latines du Léman

Les voiles latines du Léman sont une caractéristique emblématique de la navigation traditionnelle sur le lac Léman, situé à la frontière entre la Suisse et la France. Ces voiles, également appelées « voiles carrées latines », sont spécifiques à la région et sont utilisées depuis des siècles.

Les voiles latines se distinguent par leur forme triangulaire, tendue entre une vergue et un mât incliné. Contrairement aux voiles modernes plus couramment utilisées aujourd’hui, les voiles latines n’ont pas de bôme rigide. Elles sont souvent colorées et arborent des motifs traditionnels qui ajoutent une touche de beauté et d’authenticité aux embarcations.

La navigation à voile latine sur le lac Léman est un héritage vivant de la culture maritime de la région. Les bateaux à voile latine sont souvent des embarcations traditionnelles en bois, telles que les « barques lémaniques » ou les « pointus ». Ces bateaux étaient historiquement utilisés pour la pêche, le transport de marchandises et le transport de passagers.

Aujourd’hui, les voiles latines sont principalement utilisées à des fins récréatives et pour des régates traditionnelles. Leur maniement nécessite une grande habileté et une connaissance approfondie des techniques de navigation traditionnelles. Les régates de voiles latines sur le lac Léman attirent des participants passionnés qui s’efforcent de préserver cet héritage culturel unique.
Les voiles latines du Léman sont un symbole de l’histoire maritime de la région et sont appréciées pour leur esthétique, leur élégance et leur lien avec la tradition. Elles ajoutent une touche pittoresque et authentique au paysage du lac Léman et contribuent à maintenir vivante la richesse de la culture locale.

Espérance III

Unique exemplaire du Lac d'Annecy

Première navigation de l’Espérance III sous voiles, été 2022 Réplique de la dernière barque du lac d’Annecy, deuxième du nom, 1911-1930
Construction : Forges de Cran à Cran Gevrier par quatre charpentiers de marine sous la direction de Jérôme Mascarel de 2019 à 2021 Mise à l’eau à Annecy en 2021
Propriétaire : Association Espérance III, Annecy Port d’attache : canal du Thiou à Annecy
Unique exemplaire de barque sur le lac d’Annecy
Gestion : bénévoles (Association Espérance III)
Particularité : unique exemplaire de barque sur le lac d’Annecy.

L'association

L’Association Voiles Latines du Léman (AVLL), fondée en 1998, regroupe divers acteurs liés à la navigation sur le lac Léman et organise différents événements et régates. Elle s’occupe également de questions communes aux différentes barques, comme la formation des équipages et la législation, et a récemment changé son nom en « Association des voiles latines lacustres » pour inclure des bateaux d’autres lacs.