C’est dans le cadre de la 48ème édition de la Régate des Vieux Bateaux de la Tour-de-Peilz, le dimanche 27 juillet, que se sont retrouvées les barques à voiles latines de l’AVLL pour disputer leur traditionnelle Régate du Centenaire.
Auparavant, les barques déjà présentes le samedi ont proposé des croisières publiques.
A noter, que le dernier rassemblement des barques sur la Riviera remontait à 10 ans.
Samedi 26 juillet:
Alors que la Vaudoise officiait comme bateau start pour la Régate des Vieux Bateaux, la Demoiselle et la Neptune, qu’il était très plaisant de revoir dans le Haut-Lac, proposaient des croisières publiques d’une heure. La première rotation a permis de ravir une trentaine de passagers sur chaque barque. L’enthousiasme du public ayant été douché par une averse, la deuxième croisière planifiée pour la Demoiselle a été annulée. Quelques passagers persévérants l’ont accompagnée à son port d’attache à leur grande satisfaction.
En soirée, les bateliers ont participé au repas des équipages de l’organisateur pour un moment de convivialité.
Dimanche 27 juillet:
Au matin, la Neptune profite de son passage dans la région pour taquiner le château de Chillon, puis rejoint la Demoiselle, la Vaudoise et la cochère l’Aurore pour disputer la traditionnelle Régate du Centenaire. Les bénévoles d’Espérance III ont embarqué à bord de la Neptune.
Le parcours proposé par l’organisateur de la Régate des Vieux Bateaux était idéal pour le nombreux public le long du quai, mais a rappelé aux équipages des vénérables barques à quel point les bateaux plus récents, même « vieux », étaient mieux conçus pour affronter l’allure de près.
Si les fins stratèges de la Demoiselle, avec une option très sud, étaient sur le point de rejoindre la bouée à contourner, elle ne l’a été par aucune barque suite à une certaine confusion et des airs qui ramenaient agréablement à la ligne d’arrivée que franchit l’Aurore en tête.
Les équipages se sont ensuite regroupés au large à bord ou à proximité de la Demoiselle pour la remise du trophée, avant de permettre un retour aux ports d’attache sans encombre pour les moins éloignés.
